BONNE ANNEE
Nous vous souhaitons une bonne année dans la réalisation de vos désirs pour éclairer votre avenir
Nous vous souhaitons une bonne année dans la réalisation de vos désirs pour éclairer votre avenir
A. Montebourg était l’invité d’Olivier de Lagarde, sur France Info, mardi 12 décembre 2006 à 8h15.
O. de Lagarde - Je ne sais pas si vous avez eu le temps de lire la presse, il y a un sondage, en tout cas, qui va vous faire plaisir dans Libération : Ségolène Royal aurait la faveur des classes populaires. En même temps, qu’un candidat de gauche recueille les suffrages des plus modestes, cela peut paraître naturel. Comment expliquez-vous, tout de même, qu’au cours des vingt dernières années, ces classes populaires aient quitté votre camp pour aller voter ailleurs, notamment au Front national ?
A. Montebourg - Je crois que les choix politiques que nous avons portés sont en partie responsables de cette désertion, nous l’avons constaté avec l’élimination de Lionel Jospin, le 21 avril 2002. François Mitterrand, au premier tour de 1988, rassemblait 42 % et 43 % des ouvriers et employés ; Lionel Jospin, ne rassemblait plus que 12 % et 13 %, il y a eu 30 points de chute ! Pourquoi ? Parce que pendant toutes ces années, nous n’avons pas réfléchi nous-mêmes à la place du politique par rapport à la puissance montante de l’économie. Ce que nous demandent les Français, comme les Européens d’ailleurs, c’est que nous ayons les instruments politiques pour organiser le monde et ne pas laisser les marchés décider à notre place. C’est ce travail que notre génération aura à assumer et à affronter, dans un retournement d’ailleurs. Ce que Ségolène Royal défend depuis cette primaire, c’est le primat du politique : le politique doit être au-dessus de l’économie, de la technique, des sciences et c’est cette reconstruction qui s’annonce en France comme un élément très fort. Lorsqu’elle est allée à Porto devant les socialistes européens, elle a dit : "La Banque centrale européenne, le niveau du taux d’intérêt qui est très important pour tous les Français, pour les entrepreneurs, nous avons le devoir de le gérer politiquement par des responsables démocratiquement élus". Ce n’est pas rien comme déclaration. Cela veut dire que c’est, en quelque sorte, la révision du compromis de Maastricht et du traité de 1990. De ce point de vue là, c’est la reconstruction de l’espérance que la politique sera plus forte que toutes les autres forces qui, aujourd’hui, finalement, gouvernent le monde.
O. de Lagarde - Parlons un peu immigration, sécurité. Nicolas Sarkozy a dressé le bilan de son action, est-ce que vous lui reconnaissez quand même quelques succès en la matière ?
A. Montebourg - En matière d’immigration, les faits sont têtus, il faut les reprendre. Nous avons la chance d’avoir, depuis l’une des lois Sarkozy, un rapport annuel que le ministère de Monsieur Sarkozy, le ministère de l’Intérieur, publie chaque année sur les chiffres des premiers titres de séjour que la France accorde à des étrangers. Et nous avons les chiffres entre 1998 et 2001, c’est-à-dire quatre ans de gouvernement Jospin, plus 545.356 ; et voici les chiffres - écoutez bien - du ministère Sarkozy, entre 2002 et 2005, quatre ans de gouvernement Sarkozy : 655.149...
O. de Lagarde - Donc, la France est plus accueillante, vous devriez être heureux en tant que socialiste !
A. Montebourg - Mais je ne porte pas un jugement de valeur négatif. Je dis que ce que Monsieur Sarkozy fait en politique, c’est du théâtre. C’est-à-dire qu’il est à l’opposé des actes qui sont les siens, lorsque, d’une certaine manière, il fait son autopromotion en expliquant que la question de l’immigration est jugulée. D’ailleurs, c’est son lieutenant, Monsieur Devedjian, qui a résumé la situation ; il a dit la chose suivante - il s’interrogeait à voix haute - : "Est-ce que nous avons réussi ? Non. Est-ce qu’on peut réussir ? Non. Mais les électeurs du Front national seront obligés de reconnaître que leurs préoccupations auront été prises en compte". Ce ne sont que des apparences politiciennes et non pas des résultats concrets. Donc Monsieur Sarkozy a échoué.
O. de Lagarde - Sur l’insécurité, vous lui accordez quelques succès ? Toujours pas ?
A. Montebourg - Sur l’insécurité, là encore, ce sont les propres chiffres de Monsieur Sarkozy : nous observons plus 18 % d’augmentation des crimes et délits sur la période 2002-2005, plus 19,6 % des menaces ou chantages, plus 19,7 % des coups et blessures volontaires...
O. de Lagarde - Est-ce que ce n’est pas parce que la police fait mieux son travail et qu’elle va mieux traquer les délinquants ? Les chiffres peuvent tout dire.
A. Montebourg - Non, mais ce sont les siens, dont il se prévaut. Il nous explique que la délinquance est en baisse et il s’en prévaut, mais nous, nous disons : Monsieur Sarkozy, les vols simples dans les lieux publics ont augmenté de 18,7 %. Donc est-ce que les chiffres parlent correctement quand c’est Monsieur Sarkozy qui les emploie et à tort lorsque c’est nous qui les mettons en valeur ? Ces chiffres sont les siens, encore une fois.
O. de Lagarde - Pensez-vous que la sécurité et l’immigration seront les thèmes majeurs qui vont faire le Président ou la Présidente de la prochaine législature ?
A. Montebourg - Je crois d’abord que ce sont tous les grands oubliés de la politique des années Sarkozy, c’est-à-dire, finalement, ceux qui sont les victimes de cette augmentation concrète de la violence, malgré dix lois que Monsieur Sarkozy et les gardes des Sceaux successifs ont fait voter, dix lois dont, d’ailleurs, on a jamais évalué les effets, dont la plupart des décrets d’application ne sont jamais parus. C’est une mise en scène permanente de la politique qui utilise la peur sans régler les problèmes concrets. Monsieur Sarkozy a un bilan considérable à assumer. C’est un pays dont la violence a augmenté, c’est un pays où les Français se sont appauvris, le pays s’est désindustrialisé. Par ailleurs, les inégalités ont explosé, des cadeaux sont faits aux classes supérieures et, finalement, des efforts sont toujours réclamés pour les autres. Cela, c’est le bilan de Monsieur Sarkozy. Et lorsque celui-ci dit que ce n’est pas le sien, que c’est celui de ses amis, je veux rappeler qu’il est simplement numéro 2 du Gouvernement, président de l’UMP. Il contrôle tous les députés, il contrôle l’Assemblée nationale et le Sénat. Il a des relais considérables dans les médias et au patronat, notamment au Medef. Et il considère qu’il n’est pas responsable, même sur les sujets sur lesquels il se déclare lui-même responsable. Il n’est pas à la hauteur de ce qu’il nous avait donné à voir.
Ségolène Royal a assuré qu'elle signerait le Pacte écologique de Nicolas Hulot, à l'issue d'une rencontre avec l'animateur de télévision qui laisse toujours planer le doute sur une éventuelle candidature.
"Je le signe tel qu'il est", a déclaré la candidate présidentielle socialiste lors d'une conférence de presse dans les locaux de l'Assemblée nationale.
Elle a précisé qu'elle voulait "intégrer" les cinq points du Pacte à son programme au côté d'engagements comme l'obligation d'intégrer les énergies renouvelables aux bâtiments pour obtenir un permis de construire.
Les cinq engagements sont la création d'un poste de vice-premier ministre chargé du développement durable, la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone, une réorientation de la politique agricole, le débat participatif sur les questions d'environnement et l'éducation à l'écologie.
Ségolène Royal a exprimé un point de divergence sur une éventuelle hausse de la fiscalité liée aux émissions de CO2, prônant des baisses incitatives plutôt que des pénalités.
"Je ne suis pas d'accord pour augmenter systématiquement les impôts sur les énergies fossiles parce que les gens souvent n'ont pas le choix", a-t-elle expliqué.
"Je pense qu'au contraire on peut baisser les impôts, baisser par exemple la TVA sur toutes les énergies renouvelables, sur l'énergie solaire, sur les matériaux économes en énergie, sur les voitures propres, sur le transport collectif, sur les travaux d'isolation".
"C'est en encourageant les personnes qu'on peut les faire changer de comportement et pas en les punissant encore avec des impôts", a-t-elle poursuivi.
Elle a nuancé la proposition de créer un poste de vice-premier ministre chargé de l'environnement en voulant associer les questions sociales et l'emploi.
"S'il y a éventuellement un vice-premier ministre chargé de l'environnement, il y en aura un aussi chargé de la question sociale et de l'emploi, parce que je crois que le développement économique durable s'appuie sur ces deux piliers", a-t-elle dit, tout en rappelant qu'elle ne souhaitait pas s'exprimer sur la structure gouvernementale avant son éventuelle élection.
Juste une petite information. Nicolas Sarkosy alors qu'il était ministre des finances a voulu privatiser en douce la SNECMA en faisant une union contre nature SAGEM-SNECMA.
Comme il n'y avait aucune synergie possible entre ces deux entrepises, il n'y avait aucun objectif commun et depuis des mois une guerre entre dirigeants.
Aujourd'hui Francis MER est nommé PDG pour éviter des vagues possibles lors de la campagne pésidentielle.
Moralité:Gouverner c'est prévoir. Qui dans ce cas n'a rien prévu? Qui n'a pas su s'entourer?
Un candidat qui a toujours tout perdu et qui nous menera à notre perte s'il est élu.
J’ai choisi le Proche-Orient comme premier voyage après ma désignation car je crois que les conflits qui secouent cette région sont parmi les plus anciens, les plus complexes et les plus dangereux de la planète. Il est donc de la première urgence de chercher à y mettre un terme. Les pays concernés sont liés à la France et à l’Europe par la proximité géographique, par l’histoire, mais aussi par une commune aspiration des peuples à faire de l’espace méditerranéen une zone de paix et de développement économique et social.
La situation dans la région est marquée par des inquiétudes, mais aussi des espoirs.
Après avoir été blessé par la guerre de l’été dernier, le Liban connaît une grave crise politique ponctuée par des assassinats, dont a été victime en dernier lieu Pierre Gemayel. Des manifestations impressionnantes se déroulent depuis une semaine à Beyrouth. Les différents partis, qu’ils appartiennent à la majorité ou à l’opposition, doivent trouver les voies du dialogue : je l’ai dit à tous les responsables que j’ai rencontrés, à M. Fouad Siniora, Premier ministre, à M. Nabih Berri, Président du Parlement, à M. Walid Joumblatt, Président du Parti socialiste progressiste, membre de l’Internationale socialiste, et aux députés de toutes tendances que j’ai rencontrés dans le cadre de la commission des affaires étrangères du Parlement.
La FINUL, dont je suis allée saluer sur place le contingent français, joue, de l’avis de toutes les parties, un rôle de stabilisateur du pays. La mission de nos soldats est délicate, et ils la remplissent avec courage et détermination. La résolution 1701 doit être pleinement appliquée, dans tous ses éléments.
Au moment où je suis arrivée en Israël et dans les Territoires palestiniens, trois événements importants venaient de se produire : la conclusion d’une trêve à Gaza, une déclaration d’ouverture du Premier ministre israélien, et l’échec des négociations entre le Fatah et le Hamas en vue de conclure un accord de gouvernement permettant d’avancer vers la reconnaissance des trois principes du Quartet (renonciation à la violence, reconnaissance d’Israël et reconnaissance des accords passés entre Palestiniens et Israéliens).
Le Président Mahmoud Abbas m’a dit sa détermination à résoudre par la voie démocratique la crise politique interne qui secoue les Territoires palestiniens depuis la victoire aux élections du Hamas, de façon que le dialogue puisse reprendre avec Israël et que l’aide économique européenne et internationale puisse reprendre. Il m’a dit aussi son grand intérêt pour la déclaration de M. Ehud Olmert.
Il est plus que jamais nécessaire que les deux parties reprennent langue et discutent d’un règlement global de ce conflit de plus de soixante ans, qui nourrit le désordre économique, le désespoir social et les extrémismes. L’Europe doit, en parlant d’une voix plus unie et plus forte, prendre toute sa part à ce règlement : je l’ai dit au Premier ministre d’Israël.
J’ai trouvé chez l’ensemble des responsables que j’ai rencontrés une conscience aiguë de l’urgence à régler les conflits et à construire la paix. Leurs peuples n’aspirent qu’à cela. Les jeunes que j’ai rencontrés, à Beyrouth, à Gaza et à Jérusalem, me l’ont dit : ils veulent un avenir où leurs enfants n’auront plus peur du voisin, où il sera possible d’étudier et de se déplacer, où les échanges entre jeunes des différents peuples seront libérés de toute méfiance.
Un de ces jeunes m’a dit : « nous avons tous un même désir d’avenir ». Ce n’était pas un clin d’œil, c’était un cri du cœur.
Ci dessous la déclaration de Ségolène et les commentires de Christophe Chantepy
En résumé l'article 4 du traité de non prolifération nucléaire donnant droit aux états d'utiliser le nucléaire à des fins civiles succède à l'article 3 qui oblige ces états à se soumettre aux contrôles de l'AIEA. A ce jour l'article 3 n'est toujours pas en vigueur du coté Irannien.
En créeant une plémique, l'UMP a encore montré sa myopie intellectuelle.
Déclaration de Ségolène Royal : « J’ai, en effet, une vision prudente à propos de l’accès de l’Iran au nucléaire civil. Bien sûr que l’enrichissement de l’uranium n’est pas le même, mais quand on contrôle le nucléaire civil, on contrôle en effet une partie de l’enrichissement de l’uranium. On sait, on le voit bien en France, les conditions de sécurité qui entourent les centrales nucléaires civiles. Je considère que c’est une première étape. Dans la mesure où les Russes ont proposé des coopérations dans le cadre de nucléaire civil à l’Iran, je pense que cette solution est beaucoup plus prudente tant que le régime iranien n’aura pas évolué. Donc, je maintiens ma position qui consiste à dire qu’il vaut mieux trouver des coopérations pour produire de l’électricité, mais en ne permettant pas aux Iraniens de contrôler tout le processus du nucléaire civil. »
1 - Le Traité de non prolifération nucléaire reconnaît le droit des pays signataires d’avoir recours au nucléaire civil. Mais ils doivent se soumettre au contrôle de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA). Or c’est bien le problème avec l’Iran : l’Agence a découvert des activités nucléaires civiles non déclarées. Il y a donc risque de prolifération.
2 - L’Union européenne considère que le droit de l’Iran à accéder au nucléaire civil ne peut être admis qu’à la condition que toutes ses activités nucléaires ainsi découvertes soient mises à plat et contrôlées. Elle a proposé, dès lors que l’Iran se soumettrait au contrôle de l’AIEA et renoncerait à ses activités proliférantes, de lui construire des centrales nucléaires. L’Iran a refusé. Par ailleurs, l’Union européenne soutient la proposition russe d’enrichissement de l’uranium en Russie pour l’Iran, à des fins pacifiques. A ce jour, l’Iran n’a pas donné suite à cette proposition.
3 - A ce jour, le Conseil des Gouverneurs de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) et le Conseil de Sécurité de l’ONU ont décidé de refuser à l’Iran la maîtrise du cycle complet de production, y compris à des fins civiles, tant que la position de l’Iran n’évoluerait pas.
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Aujourd’hui, la question qui est posée à la communauté internationale est donc bien celle de l’accès de l’Iran au nucléaire civil. La position de Mme Royal de refuser que l’Iran puisse contrôler la totalité de la filière, même civile, tant que l’Iran n’aura pas évolué, est donc la seule qui soit cohérente avec le droit international et avec les enjeux de la non-prolifération.
Christophe Chantepy
La candidate socialiste à l'élection présidentielle française, Ségolène Royal, devait rencontrer lundi le Premier ministre Ehud Olmert, point d'orgue d'une visite en Israël où elle a été courtisée malgré les critiques qui ont émaillé sa tournée au Proche-Orient.
Durant son séjour de 48 heures en Israël et dans la bande de Gaza, celle qui brigue la présidence française, aura rencontré, outre M. Olmert, les principaux responsables israéliens: les ministres des Affaires étrangères Tzipi Livni et de la Défense Amir Peretz.
La candidate française à la succession de Jacques Chirac a partagé dimanche soir, dans un restaurant de Jerusalem, un dîner privé avec Mme Livni, membre du parti centriste Kadima et symbole de la nouvelle génération politique en Israël, comme Mme Royal en France.
Lors de cette rencontre qualifiée de "sympathique" côté français, la chef de la diplomatie de l'Etat hébreu a cherché à faire comprendre, notamment à partir de son histoire personnelle, les ressorts profonds de la politique israélienne et ses exigences en matière de sécurité, selon l'entourage de Mme Royal.
Celle-ci s'est imprégnée un peu plus d'histoire juive, notamment le chapitre de la Shoah, en visitant longuement lundi matin le musée Yad Vashem, à Jérusalem, à la mémoire des six millions de juifs exterminés par les nazis.
La veille, dans la bande de Gaza, Ségolène Royal avait eu droit à un entretien de 45 mn, suivie de déclarations à la presse avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Cet agenda, digne d'un chef d'Etat en exercice, contraste avec la polémique née en France, en période de pré-campagne électorale, autour du périple proche-oriental de Mme Royal. Elle s'est vu reprocher un manque d'expérience, voire une forme de mansuétude à l'égard de l'antisémitisme, pour avoir, à Beyrouth, laissé passer des propos tenus en sa présence par un député du Hezbollah assimilant au nazisme l'action israélienne au Liban. Mme Royal avait fait une mise au point quelques heures plus tard affirmant que ni elle ni l'ambassadeur de France n'avaient entendu ces propos.
Dimanche soir, le Conseil représentatif des institutions juives de France a "déploré" que Mme Royal "ait accepté de dialoguer avec un représentant du Hezbollah", tandis que le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy a critiqué "les idées simplistes" de la candidate socialiste.
Cet épisode n'a provoqué aucune réaction des responsables de l'Etat hébreu, alors que la presse israélienne s'est contenté de relater l'incident en soulignant "le silence" de la candidate.
Pour la délégation qui accompagne Mme Royal, cela seul compte. "Les autorités israéliennes ont considéré que c'était un non-évènement puisqu'elles n'ont pas commenté" l'épisode libanais, a fait valoir le chef de ses porte-parole, Julien Dray. Selon ce responsable, les Israéliens "n'ont pas envie de tomber dans des polémiques politiciennes" et "considèrent que la venue de Ségolène Royal est un geste hautement politique". Ce périple proche-oriental est en effet le premier déplacement à l'étranger de la candidate depuis son investiture le 26 novembre.
Ségolène Royal a aussi prêté le flanc à la critique pour avoir entretenu un moment l'incertitude sur une possible rencontre à Gaza avec des représentants du Hamas, qualifiés d'"élus démocratiquement désignés". L'audience chez Mahmoud Abbas, et le silence israélien sur ce point aussi, montrent que l'heure n'est en tout cas pas venue d'exprimer publiquement une inquiétude sur une personnalité que le Proche-Orient découvre
Nous n'avons pas fini de l'entendre puisque c'est un des angles d'attaque de l'UMP.
La droite rajoute également qu'elle n'a pas de programme, pas d'idées ou alors un projet archaïque.
Ce qui est surprenant c'est qu'en plus ils sont sûrs, eux, d'avoir un bon programme!!(cf Accoyer sur Europe 1)
Mais quand on a eu pendant 5 ans tous les pouvoirs (sauf les régions) et qu'on sait ce qu'il faut pour la France, pourquoi ne l'a t'on pas appliqué? Pourquoi est on en train de faire un programme de changement,pardon de rupture? Nous devons donc constater que l'UMP a atteint son Peters c'est à dire son niveau d'incompétence absolu.
Ce sera, pour ma part, un des arguments que nous devrons consolider ensemble pour prouver qu'outre une belle image, nous avons aussi de belles idées.
B.PARONNAUD
Jean Pierre LEGENDRE ayant un empêchement de dernière minute, la réunion de préparation de campagne est reportée.
J.P. tient à ce meeting et nous vous communiquerons une date ultérieurement.
Dès le début de l'annonce de la participation de Ségolène à l'investiture, l'UMP a senti le danger et par l'intermédiaire de sa porte parole et de certains députés à voulu dé-crédibiliser la parole de Ségolène en l'accusant de reprendre des propositions de Nicolas Sarkosy.
Certains beaux esprits du parti socialiste se sont engouffrés dans cette soit disante brèche reprise en coeur par les médias, "Ségolène droitise la gauche".
Ce sujet n'est pas anodin et sera l'un des angles d'attaques dans la campagne, puisque ce thème sera repris par tous nos adversaires, de droite comme de gauche.
Comment croire cela?
Nous allons proposer au fur et à mesure une série d'arguments qui nous servirons dans les débats avec nos adversaires mais déjà je vous propose la réponse d'Arnaud Montebourg à un journaliste de Puest France sur cette question.
Si votre candidate se qualifie pour le second tour de l’élection présidentielle, il va lui falloir rassembler toute la gauche. Son positionnement, jugé trop droitier par la gauche de la gauche, n’est-il pas de nature à la handicaper pour réaliser ce rassemblement ?
Il y a un malentendu à lever sur cette question. Ségolène n’est absolument pas droitière. Je pense qu’elle veut réellement chaanger la vie quotidienne des gens, avec les moyens limités que sont aujourd’hui les outils de l’action publique. Il nous faut avoir un dialogue avec toute la gauche, et d’abord avec ceux qui veulent participer à l’action gouvernementale. Il faut que nous parvenions à changer en profondeur ce pays. La candidature de Ségolène Royal a une vraie force parce qu’elle s’attaque aux structures. C’est, je le crois, une vraie force pour l’avenir de ce pays comme pour toute la gauche.
Bernard Paronnaud